Pour l’édition 2018, les lauréats ont été invités à assister à la Conférence Annuelle du ReSAKSS qui s’est tenue au siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba, en Ethiopie – une excellente occasion de rencontrer les principaux décideurs politiques africains et de visiter les locaux emblématiques de l’UA où sont prises les décisions continentales qui forgent l’avenir de l’Afrique. Les membres du jury – des experts de renommée internationale issus de divers domaines liés aux catégories du concours – ont choisi les projets gagnants selon des critères liés à l’utilisation des données du ReSAKSS, à la pertinence des projets face aux questions de développement en Afrique, à la qualité technique, ainsi qu’à la créativité et d’innovation. A l’issue de cette évaluation, trois gagnants ont été sélectionnés.
Les lauréats de l’édition 2018 du ReSAKSS Data Challenge
Le 1er Prix dans la Catégorie Produit et Service Informatique
Le premier prix a été décerné dans la catégorie Produit et Service Informatique au doctorant en informatique, Ekie Y. Jésus, de la Côte d’Ivoire, qui a développé une application mobile permettant un accès facile aux informations, aux données et aux résultats du programme ReSAKSS dans le cadre du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA).
Le 2ème Prix dans la Catégorie Rapport et Essai
Le deuxième prix a été décerné dans la catégorie Rapport et Essai à une équipe de quatre étudiants sénégalais de l’ISFAR (Institut Sénégalais de Formation Agricole et Rurale) : Christine Valentine Noëlla Sagna, Elhadji Ibrahima Biteye, Sidoine Senghor et Abdoulaye Sene. Sur la base des données du ReSAKSS, leur projet propose une nouvelle méthode pour protéger les espèces végétales menacées dans la région de Bambey au Sénégal.
Le 3ème Prix dans la Catégorie Projet de Lycée
Le troisième prix a été remporté dans la catégorie Projet de Lycée par le Nigérian Oreoluwa Olorode, étudiant de l’École Internationale de l’Université d’Ibadan, au Nigéria. Le candidat de 15 ans a réalisé une vidéo ingénieuse sur les problèmes rencontrés par le continent africain et il a utilisé les données du ReSAKSS pour illustrer son propos.